Double Nelson

En bref

  • Nancy
  • Actif depuis 1986
  • Membres : Catherine Hubert aka Gaze (chant, guitare, basse, batterie, machines) – Pascal Hubert aka Pasc (chant, guitare, basse, batterie, machines)
  • Groupes parallèles : –
  • Haut fait d’arme :
    • Le QG de Double Nelson est un bar de quartier, Le Royal, que l’on retrouve également dans un roman de Nicolas Mathieu (Rose Royale)
    • Double Nelson est le titre d’un roman de Philippe Djian
    • Double Nelson n’a rien à voir ni avec l’amiral ni avec le journaliste sportif

Écouter / voir

https://doublenelson.bandcamp.com/

Discographie

La discographie du groupe sur Discogs

Dans les fanzines de l’époque

  • Double Nelson est le nom d’une prise de catch
  • [On se sent proche de] « tous ceux qui font les choses sans avoir rien à perdre, comme s’ils allaient mourir demain, qui se risquent à déplaire, à décevoir, les chiants, les lourds, les à fond, les énervés du bocal, les faillibles (et magiques par moment, des fois), (…) les ziques qui grincent mais pas dans l’opaque, la veine énervée des bons groupes japonais, le blues africain, quelques fâââmeuses lignes de basse disco » (Joie de Vivre & Nouilles en salade #été 2001)
  • « Bosser ? Plutôt crever. La musique chez nous, ça se fait over lentement, que quand on en a envie » (Joie de Vivre & Nouilles en salade #été 2001)
  • « Quand on enregistre, il y a un maximum de premières prises / premiers pets qui sont gardés. En conce, la bande a un début et une fin et nous, on a carte blanche au milieu. » (Joie de Vivre & Nouilles en salade #été 2001)
  • « Pourquoi autant d’albums sur autant de labels ? On va là où on veut de nous » (Joie de Vivre & Nouilles en salade #été 2001)
  • « On a rencontré ce mec (label US Roomstone) à New-York en 94, qui bossait pour une radio universitaire et à l’époque, il n’avait pas encore monté de label. Deux ans après nous avoir croisés, il créait son label et le premier groupe qu’il a signé, c’est Double Nelson. Cool. Deux disques DN sont sortis sur son label et deux tournées ont été montées suite à la diffusion et aux classements radio pas piqués des hannetons qui s’en sont suivis. But, 3x hélas, double goddammit, on n’a jamais pu trouver assez de thunes pour financer le déplacement. » (Joie de Vivre & Nouilles en salade #été 2001)
  • (les textes) « racontent des trucs, le Koursk, ou cet espèce de paumé qui a pris le pouvoir dans une ville de débiles, ou l’histoire d’un jeune homme honnête, performant, dynamique, qui doit mourir parce qu’il fait chier, ou viens dans mon carton, je te ferais voir la mer, ou des fois des histoires d’Edward J. Sutton Davis, un vieux pote à nous qui n’existe pas » (Joie de Vivre & Nouilles en salade #été 2001)
  • « On n’a pas de local depuis au moins dix ans parce qu’on n’a pas de blé pour avoir une baraque dans laquelle on pourrait vivre et faire du bruit, et comme on se sent incapable de se filer rencard dans un lieu pour y être créatifs sur commande, on a pris le parti de faire de la zik en slip dans notre deux-pièces quand ça nous traverse la tête. Il y a un truc dont on se régale, c’est quand on se retrouve en concert avec un max de facteurs inconnus (la batt, à l’appart, on la répète en tapant sur la table de nuit) » (Joie de Vivre & Nouilles en salade #été 2001)
  • « Toujours avec un décors sur scène, mais pas toujours le même. Ça déstresse de construire sa chambre sur scène avant de jouer et rhabiller les salles. C’est plus facile à vivre d’être l’hôte plutôt que le visiteur » (Joie de Vivre & Nouilles en salade #été 2001)
  • Toujours à propos des décors sur scène : « On est plutôt sensibles à ce qu’on a sous les yeux pour faire de la zik et du coup pour restituer du mieux possible, il faut aussi que les images qui nous ont transporté quelque part au milieu de nulle part existent pour ceux qui veulent bien tendre une oreille à nos conneries » (Joie de Vivre & Nouilles en salade #été 2001)

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