noise-moi.fr est un site documentaire dédié à la noise française des années 1990. Notre objectif est de rassembler en un lieu unique les informations les plus complètes et fiables possible relatives à cette pièce particulière du rock’n’roll puzzle. Notre musée virtuel, notre bar 2.0, notre salon immatériel ouvre grand ses portes à :
– ceux qui ont vécu cette époque, et qui ont beaucoup à partager
– ceux qui n’ont aucune idée de quoi on cause, et qui ont beaucoup à découvrir
Constituer la ressource principale de cette page remarquable du rock hexagonal et de son contexte est notre manière de rendre hommage à Sloy, Portobello Bones, Virago, Drive Blind, Hint, Sleeppers, Bästard, à une foule d’autres groupes exaltants de la même galaxie, et à leurs disques dont la rotation nous provoque toujours autant de levée de poils aujourd’hui.
« Noise-moi », le blase, emprunte à un roman sévèrement pentu qui a fait du bruit dans la France de 1994, et dont l’adaptation cinématographique est habillée d’une bande-son confiée aux groupes frappants de l’underground national d’alors. Nombre d’entre eux étant célébrés ici même.
A l’image de la scène noise française des années 1990, ce projet est en tout point DIY, n’a aucune perspective de rentabilité et le revendique.
noise-moi.fr ne prétend pas que c’est mieux chez nous, pas plus que c’était mieux avant. Ici, on partage le plaisir des souvenirs forts, de disques toujours grands. Le chauvinisme, le passéisme, on en fait des boulettes, on les donne aux poules. Ça bouffe n’importe quoi, ces machins.
Nous ?
Des mélomanes ouverts. Parfois musiciens. Le plus jeune d’entre nous n’a pas encore besoin de verres progressifs, mais ça ne saurait tarder, on boit de la verveine en réunion, on sait ce que les mots « Winona Ryder » signifient. Bref, on a l’âge d’avoir vécu intensément les années 1990 et de notre jeune sueur avoir abreuvé les parterres et parfois les scènes des clubs les plus interlopes dont nos paroisses respectives se souviennent.
On se raconte un peu plus, l’un après l’autre, là.
La Noise Française des années 1990 ?
La noise française des années 1990 n’a jamais reçu les honneurs d’une définition académique. Challenge accepté. (Spoiler : on parle ici de noise-rock et non de la vaste famille des musiques bruitistes dans sa diversité)
Ces pages vous aideront à dresser pas à pas le portrait de la noise française des années 1990, au travers de ses différentes facettes : scène à part ou carrément genre musical ? Quel panthéon ? Quels disques restent éblouissants même plusieurs décennies après ? Par quelle sélection faire découvrir à un.e jeune mélomane ce pan discret de l’Histoire du rock ? Comment s’en souviennent celles et ceux qui n’auraient raté un concert pour rien au monde, et celles et ceux qui les donnaient ? Que partageaient ses groupes, d’un point de vue esthétique, politique ou sociologique ? Comment cherchait-on des concerts, organisait-on sa promotion en cette ère juste-juste-avant-Internet ? Et les Thugs, on en parle ou pas ?
La noise française des nineties, ses artisans, labels, lieux, ses idéaux.
Une époque.
Bonne visite.
Brice, Florent, Ludo, Nico, Oli, Philippe, Pierre.
Pour ce que Noise-Moi doit à vos regards bienveillants sur ses premières ébauches, vos conseils et suggestions : MERCI Eric Sourice, Raymonde Howard, Hazam Modoff, Gwendan Colardelle, Thibault Claisse, Louis Luquet, Stéphanie Bélanger, Julien Claisse, Adeline Rover. MERCI aussi à fourfa.com et feckingbahamas.com pour l’inspiration. MERCI enfin à Euthanasie, la Fanzinothèque, Nineteen Something, Rock Around The Clautre, Some Produkt, Kérosène, Noise !, Abus Dangereux et Hyacinthe pour vos tiroirs bourrés de noise française et dans lesquels Noise-Moi s’est allègrement gavé.